Michèle Audin

Michèle Audin

Michèle Audin
En .
Fonction
Présidente
Femmes et mathématiques
-
Françoise Delon (d)
Catherine Goldstein
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (71 ans)
Alger (Algérie)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Université Paris-Sud (doctorat) (jusqu'en )
École normale supérieure de jeunes fillesVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Mathématicienne, écrivaine, historienne des mathématiques, professeure d’universitéVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Maurice AudinVoir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Josette AudinVoir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Pierre Audin (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Université de Genève
Institut de recherche mathématique avancéeVoir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
Ouvroir de littérature potentielleVoir et modifier les données sur Wikidata
Directeur de thèse
François Latour (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Blog officiel
macommunedeparis.comVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinction
Prix Ève-Delacroix ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Wikipedia
Michèle Audin
330px-Mich%C3%A8le_Audin_09892.jpg
En décembre 2016.
Fonction
Présidente
Femmes et mathématiques
1990-1991
Françoise Delon (d)
Catherine Goldstein
Biographie
Naissance
3 janvier 1954Voir et modifier les données sur Wikidata (71 ans)
Alger (Algérie)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Université Paris-Sud (doctorat) (jusqu'en 1986)
École normale supérieure de jeunes fillesVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Mathématicienne, écrivaine, historienne des mathématiques, professeure d’universitéVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Maurice AudinVoir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Josette AudinVoir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Pierre Audin (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Université de Genève
Institut de recherche mathématique avancéeVoir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
Ouvroir de littérature potentielleVoir et modifier les données sur Wikidata
Directeur de thèse
François Latour (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Blog officiel
macommunedeparis.comVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinction
Prix Ève-Delacroix (2013)Voir et modifier les données sur Wikidata

Michèle Audin, née le 3 janvier 1954 à Alger, est une mathématicienne et écrivaine française.

Issue d'une famille de pieds-noirs, Michèle Audin a vu son enfance marquée par la guerre d'Algérie avec la disparition de son père Maurice Audin en 1957.

Elle a exercé comme professeure de mathématiques à l'université de Strasbourg et conduit à des avancées dans le domaine de la géométrie symplectique.

En plus de ses travaux mathématiques, elle a publié des ouvrages concernant l'histoire des mathématiques, l'histoire de la Commune de Paris ainsi que des ouvrages littéraires influencés par sa participation à l'Oulipo.

Biographie

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Elle est la fille du mathématicien Maurice Audin et de la professeure de mathématiques Josette Audin, tous deux pieds-noirs[1] et militants politiques. Alors qu'elle est enfant, son père meurt sous la torture[2],[3], en juin 1957 en Algérie, après avoir été arrêté par les parachutistes du général Massu. Dans le cadre de l'action pour la vérité autour de l'assassinat de son père, elle a refusé en 2009 la Légion d'honneur et justifié sa décision par le refus du président de la République, Nicolas Sarkozy, de répondre à une lettre de sa mère à propos de la disparition de son père[4]. En 1966, sa mère quitte l'Algérie et s'installe en 1967 à Argenteuil avec Michèle et ses deux frères Louis et Pierre[5].

Michèle Audin étudie à l'École normale supérieure (Sèvres), et soutient en 1986 une thèse d'État intitulée Cobordismes d'immersions lagrangiennes et legendriennes sous la direction de François Latour à l'université Paris-Sud. Elle devient ensuite professeure à l'Institut de recherche mathématique avancée (IRMA) de l'université de Strasbourg du 1er avril 1987 jusqu'à sa retraite anticipée le 28 février 2014[6]. À côté de son activité de mathématicienne, elle mène une intense activité littéraire personnelle et au sein de l'Oulipo.

Elle a été présidente de l'association Femmes et mathématiques en 1990 et 1991.

Travaux

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Mathématiques

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Les travaux de recherche de Michèle Audin appartiennent principalement au domaine de la géométrie symplectique, branche de la géométrie utilisée pour étudier la mécanique classique, newtonienne puis hamiltonienne, puis à l'étude des systèmes intégrables. Elle a publié de nombreux articles et monographies sur ces sujets.

Michèle Audin a prêté une attention particulière au programme fondateur de la topologie symplectique lancé par le mathématicien russe Vladimir Arnold[7]. La thèse de Michèle Audin puise dans la théorie du cobordisme de René Thom[8] pour contribuer au programme topologique d’Arnold. La mécanique y conduisant naturellement, Michèle Audin a ensuite orienté ses recherches sur les aspects dynamiques et plus spécialement sur les systèmes hamiltoniens.

Dans sa monographie sur les toupies, Spinning tops: A Course on Integrable Systems, Michèle Audin traite en détail la question de savoir si un système dynamique est intégrable, question centrale de ses recherches ultérieures. Un exemple particulièrement éclairant provient de son article Sur la réduction symplectique appliquée à la non-intégrabilité du problème du satellite[9]. Son travail sur les mathématiques de la toupie de Sofia Kovalevskaya l’a amenée à écrire ensuite un autre ouvrage, à la fois mathématique, historique et plus personnel, sur cette mathématicienne : Souvenirs sur Sofia Kovalevskaya.

Histoire des mathématiques

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250px-Sofja_Wassiljewna_Kowalewskaja_1.jpgSofia Kovalevskaïa

Motivée par l'histoire des mathématiques, de la communauté des mathématiciennes et mathématiciens, Michèle Audin a notamment publié la correspondance (1928-1991) de deux membres du groupe Bourbaki, les mathématiciens Henri Cartan et André Weil[10]. Elle a également publié un ouvrage consacré à la mathématicienne russe Sofia Kovalevskaïa, écrit la première biographie du mathématicien Jacques Feldbau, et documenté la genèse de la dynamique holomorphe moderne (avec des portraits détaillés des protagonistes principaux : Pierre Fatou, Gaston Julia et Paul Montel)[11].

Elle contribue régulièrement sur des sujets historiques au site Images des mathématiques[12].

Histoire de la Commune de Paris

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Passionnée par l'insurrection de la Commune de Paris de 1871, Michèle Audin participe à la documentation de son histoire ainsi qu'à sa mémoire. Elle tient un blog sur le sujet et est l'autrice de cinq ouvrages, parus de 2017 à 2021[13]. Deux fictions aux éditions Gallimard, Comme une rivière bleue (2017)[14] et Josée Meunier, 19 rue des Juifs (2021), ainsi que trois livres historiques chez Libertalia[13]. Le premier, Eugène Varlin, ouvrier relieur 1839-1871 (2019), est une anthologie des différents écrits d'Eugène Varlin, certains non publiés depuis leur parution originale[15]. Le deuxième, C'est la nuit surtout que le combat devient furieux (2020), publie la correspondance d'Alix Payen, ambulancière méconnue, et de sa famille fouriériste, qui ont échangé pendant les quelques mois de l'insurrection parisienne[16]. Le dernier, La Semaine sanglante : Mai 1871. Légendes et comptes (2021), propose un nouveau décompte des morts de la Semaine sanglante, allant jusqu'à « certainement 15 000 morts »[17].

Activité au sein de l'Oulipo

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Michèle Audin a été invitée d'honneur à une réunion de l'Oulipo, à l'initiative de Jacques Roubaud, à la suite de la publication de Souvenirs sur Sofia Kovalevskaya, son ouvrage à la forme discontinue qui mêle des anecdotes, des chapitres de mathématiques assez pointus, des témoignages, des extraits de correspondance commentés ou encore des pastiches littéraires. On y trouve des clins d'œil à l'Oulipo dans des chapitres de témoignages intitulés « Je me souviens » en référence à Georges Perec ou encore dans un pastiche des Cosmicomics d'Italo Calvino[18]. Elle est cooptée à l'Oulipo en 2009 où elle est la première oulipienne à porter la double casquette de mathématicienne et d'écrivaine. Les mathématiques sont pour elle à la fois une source d'inspiration pour les contraintes qu'elle invente et une thématique récurrente de son œuvre littéraire. Par exemple, dans son roman La formule de Stokes, l'héroïne est une formule mathématique[19].

On lui doit l'invention de contraintes de nature géométrique comme la contrainte de Pascal ou la désarguesienne. La contrainte de Pascal a été expérimentée dans son récit en ligne Mai Quai Conti [20]qui évoque l'histoire de l'Académie des sciences pendant la Commune de Paris : les relations entre les personnages du récit sont déterminées par la position des points d'une figure géométrique illustrant le théorème de Pascal[18].

Elle a aussi travaillé avec Ian Monk sur les nonines, c'est-à-dire sur les variantes de la sextine fondées sur des nombres qui ne sont pas des nombres de Queneau, donc avec lesquelles le système de permutation de la sextine ne fonctionne pas[21].

Son premier roman, Cent vingt et un jours, est fondé sur une onzine, c'est-à-dire une quenine d'ordre 11 (variante de la sextine) à partir de laquelle des personnages, des références littéraires et d'autres éléments du récit permutent de manière réglée. Comme dans la sextine poétique, le dernier mot d'un chapitre est le même que le premier mot du chapitre suivant[18].

Publications

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Mathématiques

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  • The Topology of Torus Actions on Symplectic Manifolds, Springer, 1991
  • Holomorphic Curves in Symplectic Geometry, avec Jacques Lafontaine, Brikhauser, 1996
  • Les Systèmes hamiltoniens et leur intégrabilité, SMF, 2001. Traduit en anglais, Hamiltonian systems and their integrability, AMS, 2008
  • Spinning Tops: A Course on Integrable Systems, Cambridge University Press, 1999
  • Symplectic geometry of integrable Hamiltonian systems, avec Ana Cannas da Silva, Eugène Lerman, Birkhäuser 2003
  • Géométrie, EDP Sciences, 2005, [lire en ligne], traduit en anglais : Geometry, Springer, 2003
  • Torus Actions on Symplectic Manifolds, Springer, 2004
  • Théorie de Morse et homologie de Floer, avec Mihai Damian, EDP Science, 2010

Histoire des mathématiques

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  • Souvenirs sur Sofia Kovalevskaïa, Calvage et Mounet, 2008, (ISBN 978-2-916352-05-3). Traduit en anglais : Remembering Sofya Kovalevskaya, Springer, 2011. DOI  10.1007/978-0-85729-929-1
  • Fatou, Julia, Montel, le Grand Prix des sciences mathématiques de 1918, et après, Springer, 2009, DOI  10.1007/978-3-642-00446-9. Traduit en anglais Fatou, Julia, Montel, Springer, 2011
  • Une histoire de Jacques Feldbau, Société mathématique de France, collection T, 2010, traduit en allemand : Jacques Feldbau, Topologe, Springer, 2012
  • Correspondance entre Henri Cartan et André Weil (1928-1991), Documents Mathématiques 6, SMF, 2011 [présentation en ligne [PDF]]

Histoire de la Commune

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  • Eugène Varlin, ouvrier relieur 1839-1871, Libertalia, 2019 (ISBN 978-2-37729-086-4) : présentation d'écrits d'Eugène Varlin
  • C'est la nuit surtout que le combat devient furieux : Une ambulancière de la Commune, 1871, Libertalia, coll. « La petite littéraire », 2020, 128 p. (ISBN 978-2-37729-134-2, lire en ligne) : présentation d'écrits en partie inédits d'Alix Payen
  • La Semaine sanglante : Mai 1871, légendes et comptes, Libertalia, coll. « La petite littéraire », 2021, 264 p. (ISBN 978-2-37729-176-2)
  • La Semaine de mai, Libertalia, 2022, 580 p. (ISBN 978-2-37729-251-6) : première réédition, annotée, du livre de Camille Pelletan

Littérature

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  • Une vie brève, Gallimard, coll. « L’Arbalète », 2013, Prix Ève-Delacroix. Traduit en espagnol par Pablo Moíño: Una vida breve, Periférica, 2020
  • Cent vingt et un jours, Gallimard, coll. « L’Arbalète », 2014
  • Mademoiselle Haas, Gallimard, coll. « L’Arbalète », 2016
  • La Formule de Stokes, roman, Paris, Cassini, 2016, 297 p. (ISBN 978-2-84225-206-9)
  • Comme une rivière bleue, Gallimard, coll. « L’Arbalète », 2017
  • Oublier Clémence, Gallimard, coll. « L’Arbalète », 2018 (ISBN 978-2-07-282117-2)
  • Josée Meunier, 19 rue des Juifs, Gallimard, coll. « L'Arbalète », 2021, 208 p. (ISBN 978-2-07-293354-7)
  • Paris, boulevard Voltaire, suivi de Ponts, Gallimard, coll. « L’Arbalète », 2023 (ISBN 978-2-07-301879-3)
  • La Maison hantée, Les éditions de Minuit, 2025 (ISBN 978-2-7073-5596-6)

Dans la Bibliothèque oulipienne[22]:

  • Carrés imparfaits, volume 185, 2010.
  • Sextines, encore, volume 191, 2011.
  • Deux ruminations géométriques. Vers une transformation rationnelle de la littérature, volume 201, 2013.
  • IV-R-16, volume 209, 2012.
  • La Vérité sur le Voyage d'hiver, volume 216, 2014.
  • Le Monde des nonines, en collaboration avec Ian Monk, volume 219, 2015.
  • BO241, volume 241, 2023

Notes et références

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  1. « Michèle Audin, géomètre du souvenir », Le Monde.fr,‎ 10 janvier 2013 (lire en ligne, consulté le 6 août 2020).
  2. François Béguin, « Affaire Maurice Audin : "L'ouverture des archives est avant tout symbolique" », sur lemonde.fr, 17 décembre 2012 (consulté le 13 septembre 2018).
  3. Reconnaissance de son assassinat par le Président de la république le 13/09/2018.
  4. Edwy Plenel, « La lettre de Michèle Audin à Nicolas Sarkozy », Mediapart, 2 janvier 2009.
  5. AS et GB, « Joset Audin se souvient », L'Argenteuillais, no 10,‎ été 2010, p. 21 (lire en ligne).
  6. « Images des mathématiques », sur images.math.cnrs.fr (consulté le 6 février 2017).
  7. Voir sa note: Sur la courbure de Riemann des groupes de difféomorphismes, C. R. Acad. Sci., Paris 260, 5668-5671 (1965).
  8. Voir Quelques propriétés globales des variétés différentiables, Commentarii mathematici Helvetici, 28, (1954), 17–86.
  9. La référence exacte est: Symplectic reduction applied to the non-integrability of the satellite problem. (La réduction symplectique appliquée à la non-intégrabilité du problème du satelllite.), Ann. Fac. Sci. Toulouse, VI. Sér., Math. 12, No. 1, 25-46 (2003).
  10. [PDF] « Présentation en pdf de la correspondance Henri Cartan - André Weil ».
  11. Michèle Audin, Fatou, Julia, Montel,, Springer Berlin Heidelberg, 2009 (ISBN 978-3-642-00445-2 et 978-3-642-00446-9, DOI 10.1007/978-3-642-00446-9., lire en ligne)
  12. Liste des contributions de Michèle Audin
  13. a et b Justine Huppe, « La Commune à l’épreuve des archives… et du roman », Contextes, no 30,‎ 2021 (lire en ligne).
  14. Antoine Perraud, « Comme une rivière bleue, cause commune », sur La Croix, 7 décembre 2017 (consulté le 6 mars 2021).
  15. Mathieu Dejean, « Pourquoi il est important de se souvenir d'Eugène Varlin, militant ouvrier et communard », sur Les Inrockuptibles, 23 mai 2019 (consulté le 11 novembre 2020).
  16. Maïté Bouyssy, « Alix Payen : aux grandes femmes la Commune reconnaissante », sur En attendant Nadeau, 12 août 2020 (consulté le 11 novembre 2020).
  17. Jean-Luc Porquet, « « Halte-là, citoyen, on ne passe pas » », Le Canard enchaîné,‎ 24 février 2021.
  18. a b et c Michèle Audin, « Quand les mathématiques, l'histoire et la littérature s'emmêlent. Entretien avec Virginie Tahar », Formule : revue des créations formelles n° 21,‎ 2018, p. 349 sqq
  19. Caroline Trotot (dir.), Claire Delahaye (dir.) et Isabelle Mornat (dir.), Femmes à l’œuvre dans la constructiondes savoirs : paradoxes de la visibilité et de l’invisibilité, 2020, 339 p. (lire en ligne), p. 215-232 : Virginie Tahar, « Les oulipiennes sont-elles des oulipiens comme les autres ? »
  20. https://oulipo.net/fr/mai-quai-conti
  21. Ian Monk et Michèle Audin, Le Monde des nonines, Paris, La Bibliothèque Oulipienne n° 219, 2015
  22. « Michèle Audin », sur Oulipo (consulté le 2 décembre 2023)

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Affiche du document Théorie de Morse et homologie de Floer

Théorie de Morse et homologie de Floer

Mihai Damian

6h33min00

  • Sciences formelles
  • Livre epub
  • Livre lcp
524 pages. Temps de lecture estimé 6h33min.
Cet ouvrage est une introduction aux méthodes modernes de la topologie symplectique. Il est consacré à un problème issu de la mécanique classique, la « conjecture d’Arnold », qui propose de minimiser le nombre de trajectoires périodiques de certains systèmes hamiltoniens par un invariant qui ne dépend que de la topologie de la variété symplectique dans laquelle évolue ce système.La première partie expose la « théorie de Morse », outil indispensable de la topologie différentielle contemporaine. Elle introduit le « complexe de Morse » et aboutit aux inégalités de Morse. Cette théorie, maintenant classique, est présentée de manière détaillée car elle sert de guide pour la seconde partie, consacrée à l’« homologie de Floer », qui en est un analogue en dimension infinie. Les objets de l’étude sont alors plus compliqués et nécessitent l’introduction de méthodes d’analyse plus sophistiquées. Elles sont expliquées en détail dans cette partie. Enfin, l’ouvrage contient en appendice la présentation d’un certain nombre de résultats nécessaires à la lecture du livre dans les trois principaux domaines abordés – géométrie différentielle, topologie algébrique et analyse – auxquels le lecteur pourra se référer si besoin.L’ouvrage est issu d’un cours de M2 donné à l’université de Strasbourg. Le texte, abondamment illustré, contient de nombreux exercices.  
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Théorie de Morse et homologie de Floer

Mihai Damian

7h01min30

  • Sciences formelles
562 pages. Temps de lecture estimé 7h01min.
Cet ouvrage est une introduction aux méthodes modernes de la topologie symplectique. Il est consacré à un problème issu de la mécanique classique, la « conjecture d’Arnold », qui propose de minimiser le nombre de trajectoires périodiques de certains systèmes hamiltoniens par un invariant qui ne dépend que de la topologie de la variété symplectique dans laquelle évolue ce système.La première partie expose la « théorie de Morse », outil indispensable de la topologie différentielle contemporaine. Elle introduit le « complexe de Morse » et aboutit aux inégalités de Morse. Cette théorie, maintenant classique, est présentée de manière détaillée car elle sert de guide pour la seconde partie, consacrée à l’« homologie de Floer », qui en est un analogue en dimension infinie. Les objets de l’étude sont alors plus compliqués et nécessitent l’introduction de méthodes d’analyse plus sophistiquées. Elles sont expliquées en détail dans cette partie. Enfin, l’ouvrage contient en appendice la présentation d’un certain nombre de résultats nécessaires à la lecture du livre dans les trois principaux domaines abordés – géométrie différentielle, topologie algébrique et analyse – auxquels le lecteur pourra se référer si besoin.L’ouvrage est issu d’un cours de M2 donné à l’université de Strasbourg. Le texte, abondamment illustré, contient de nombreux exercices.  
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