Militant révolutionnaire, dandy, voyou, majordome ou sans abri, il fut tout à la fois un poète enragé et belliqueux, un agitateur politique et le romancier de sa propre grandeur. La vie d'Edouard Limonov, telle une traînée de soufre, est une ballade à travers les rues agitées de Moscou et les gratte-ciels de New-York, des ruelles de Paris au coeur des geôles de Sibérie pendant la seconde moitié du XXe siècle.
2024
Festival de Cannes : en sélection officielle
Sur un tempo électrique, très musical, le réalisateur russe filme les frasques et les provocations de cet anti-héros, prend des raccourcis narratifs, joue la carte du réalisme cru, passe du noir et blanc à Moscou à la couleur à New York. Vertigineux ! Le Point
La matière est là, bouillonnante, le cinéaste la transforme en grand spectacle punk et marginal, grandiloquent comme le personnage de Limonov, et il faut s’accrocher à son fauteuil pour suivre le rythme à travers des audaces cinématographiques folles comme deux plans-séquence qui feront date. Le Parisien
Dans un geste qui ne relève ni de l’autoportrait déformant ni de complètement autre chose, Serebrenikov moque tendrement le jeune poète de Kharkiv, envie la liberté du trentenaire fauché de New York – où se déroulent les séquences les plus virtuoses et romantiques du long métrage. Les Inrocks
"Limonov, la ballade", un film éblouissant dans la mise en scène signée par un Kirill Serebrennikov inspiré, mais un peu frustrant sur la dernière partie du parcours d'un utopiste devenu fasciste. Franceinfo Culture
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