Sandrine Bonnaire au festival du cinéma américain de Deauville 2012.
Données clés
Naissance
(57 ans) Gannat
Nationalité
française
Profession
actrice, réalisatrice et scénariste
Films notables
À nos amours Sans toit ni loi Jeanne la Pucelle La Cérémonie Joueuse
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Sandrine Bonnaire[1], née le à Gannat dans l'Allier, est une actrice, réalisatrice et scénariste française.
César du meilleur espoir féminin en 1984, elle remporte en 1986 le César de la meilleure actrice pour son rôle dans Sans toit ni loi et, en 1995, la coupe Volpi de la meilleure interprétation féminine à la Mostra de Venise pour La Cérémonie.
Biographie
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Famille, enfance
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Sandrine Bonnaire, septième d'une famille de onze enfants[2], est la fille de Lucienne (morte en 2023[3]) et Marcel Bonnaire. Elle passe l'essentiel de sa jeunesse à Grigny[2] en région parisienne où elle effectue ses études secondaires au collège Jean-Vilar[4].
Son père est ouvrier ajusteur[2]. Sa mère est Témoin de Jéhovah, raison pour laquelle elle ne garde pas beaucoup de souvenirs de son enfance, sans fêtes d'anniversaire ni de Noël[2]. Elle déclare : « J'ai une amnésie, peut-être pas inconsciente, mais totale de mon enfance[5]. » Elle ne parle pas de sa mère pour ne pas en dire du mal et doit son équilibre à son père qui ne partageait pas les mêmes convictions religieuses. À cause de la destruction d'humains proclamée et annoncée plusieurs fois par la doctrine des Témoins de Jéhovah, « principe négatif et terrorisant » dit-elle, elle déteste les religions, mais respecte la foi. « Il y a un aspect très castrateur dans les religions. Une espèce de soumission et cette idée du péché qui me fait froid dans le dos[6]. »
À la mort de son père, elle devient le soutien financier de la famille dont la mère est absente et s'occupe de ses deux petits frères[2]. Une de ses sœurs, Sabine, est autiste[2].
Carrière
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Figurante, dans La Boum et dans Les Sous-doués, alors qu'elle tente de décrocher un CAP de coiffure[2], Sandrine Bonnaire accompagne sa sœur Lydie, en , à la suite de l'annonce d'un casting dans le journal France-Soir pour faire de la figuration dans le film À nos amours de Maurice Pialat[7]. Mais c'est elle qui est finalement engagée dans le film où sa jeunesse, sa fraîcheur, sa spontanéité et sa sensualité crèvent l'écran[2]. Pour sa prestation, elle décroche à 16 ans le César de la meilleure révélation féminine.
Sa carrière est désormais lancée et son rapport avec Pialat s'affirme comme une ligne de force dans sa jeune filmographie, puisqu'elle tourne avec lui : Police et Sous le soleil de Satan, récompensé par la Palme d'or au festival de Cannes en 1987.
Tout au long de sa carrière, elle s'illustre dans un registre plutôt sombre et grave comme dans Sans toit ni loi d'Agnès Varda où elle joue une jeune marginale qui finit par mourir de froid. Son interprétation lui vaut, en 1986, un deuxième César, cette fois en tant que « meilleure actrice », devenant ainsi la plus jeune comédienne à être distinguée dans cette catégorie (18 ans). Elle avoue elle-même que son apparence doit évoquer la gravité ; gravité que des réalisateurs comme Patrice Leconte, Jacques Doillon, Jacques Rivette, André Téchiné ou encore Claude Chabrol exploitent à bon escient.
Jacques Rivette la dirige en 1994, pour le rôle de Jeanne d'Arc, dans Jeanne la pucelle, qu'elle interprète de façon à la fois passionnée et sobre, rôle pour lequel elle est nommée aux Césars 1995 de la Meilleure actrice.
Sa prestation troublante dans Monsieur Hire est saluée par une nouvelle nomination aux Césars et son rôle subversif de bonne analphabète et meurtrière dans La Cérémonie est distingué par la coupe Volpi de la meilleure interprétation féminine à Venise en 1995, ex æquo avec Isabelle Huppert.
Dans les années 2000, elle trouve pourtant une note de jeu plus légère et pétillante dans des films comme Mademoiselle de Philippe Lioret ou Je crois que je l'aime de Pierre Jolivet entre autres même si elle reste intimement liée à un cinéma d'auteur sérieux.
Marraine en 2001 de la journée de l'autisme, elle réalise en 2007 un documentaire sur sa sœur, intitulé Elle s'appelle Sabine[8], présenté au festival de Cannes (Quinzaine des réalisateurs) la même année et sorti en salles en 2008.
En 2006, dans le téléfilm Le Procès de Bobigny, elle joue le rôle d'une personne vivante au moment du tournage, la mère d'une jeune fille mineure ayant avorté en 1972, ce qui donna lieu à un procès historique de l'avortement. Ce qu'elle commente dans une interview : « Ça oblige à mettre de côté son ego de comédienne. Il faut être dans le vrai parce que, toujours, il y a cette pensée que l’autre, la personne concernée, verra le film. La pensée de ne pas trahir, même s’il s’agit d’une adaptation[9]. »
En 2013, elle travaille avec le chanteur Jacques Higelin et, dans l'album Beau Repaire, elle chante Duo d'anges heureux en duo avec lui[10].
Au printemps 2013, elle tourne pour la première fois sous la direction de Claude Lelouch dans son 42e film solo Salaud, on t'aime où elle a pour partenaires Johnny Hallyday et Eddy Mitchell ; le film sort en salles en .
En 2014, elle effectue son retour sur scène en interprétant, à Valence, L'Odeur des planches de Samira Sedira en lecture théâtrale sous la direction de Richard Brunel.
Le , à l'occasion de la Journée internationale des femmes, elle participe à un défilé à Tunis organisé par l'Institut français intitulé « Over fifty… et alors ? », consacré aux femmes qui ont franchi la barre des cinquante ans[11].
Le , elle apparaît travestie en homme dans le clip de la chanson L'Homme qui court[12], issue de l'album Radio Londres du chanteur Axel Bauer[13].
En 2024, elle commence le tournage de Slow Joe[14].
Membre et présidente de jury
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Sandrine Bonnaire est vice-présidente de l'Association du festival du film de Cabourg[15].
En 2008, elle est annoncée comme faisant partie du jury du 58e festival du film de Berlin[16]. Le festival est présidé par Costa-Gavras, et les actrices Diane Kruger et Shu Qi font également partie du jury. Mais, pour raisons familiales, elle annule sa participation[17].
En 2009, elle fait partie du jury de la 66e Mostra de Venise, sous la présidence du réalisateur Ang Lee[18].
En 2012, elle est présidente du jury du Festival du cinéma américain de Deauville[19].
En 2016, elle est présidente du jury du 8e Festival international du film policier de Beaune.
Lors du Festival de Cannes 2017, elle préside le jury de l'Œil d'Or du Meilleur Documentaire.
En 2019, elle est présidente du jury du 33e Festival du film de Cabourg.
En 2019, elle est présidente du jury du 30e Festival du film britannique de Dinard[20].
Engagements personnels
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Sandrine Bonnaire est depuis 2007 marraine de l'association « Ciné-ma différence »[21].
En , elle intègre l'équipe de campagne de Martine Aubry pour la préparation des primaires socialistes[22]. Elle devient, auprès de Patrick Bloche, chargée des sujets « Culture-Média ».
Le , elle annonce via une vidéo Instagram qu'elle compte porter plainte contre l'EHPAD dans lequel sa mère était hébergée au moment de sa mort survenue au mois d'août, et où elle aurait été victime de traitements négligents selon l'actrice[23].
Vie privée
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À 20 ans, elle rencontre Jean-Yves Escoffier, un chef opérateur, qui est de 17 ans son aîné. Ils restent quatre ans ensemble. En 1991, elle rencontre l'acteur américain William Hurt sur le tournage de La Peste de Luis Puenzo. Il est le père de Jeanne, sa fille aînée, née en 1994. En 2003, elle épouse à la mairie de Cabourg le scénariste et dialoguiste Guillaume Laurant – connu pour avoir coécrit Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain –, qu'elle avait rencontré lors du Festival du film de Cabourg. Il est le père d'Adèle, sa deuxième fille, née en 2004. Le couple divorce en 2015[24]. Depuis 2018, elle est en couple avec le musicien de jazz Erik Truffaz[25].
En 1993, pour protester contre la publication de photographies prises sans son consentement, elle fait déverser une demi-tonne de fumier devant les locaux du magazine Voici à Paris, devant les caméras de Canal+[26],[27].
Victime de violences conjugales
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Dans son livre autobiographique Le soleil me trace la route[2], elle révèle qu'en 2000, à Paris, pendant le tournage du film C'est la vie avec Jacques Dutronc[28], elle est victime d'une très violente agression (triple fracture de la mâchoire et huit dents cassées[25]), qui lui vaut une lourde intervention chirurgicale avec pose de plaques en titane et de nombreuses séances de rééducation[29],[25]. Son agresseur, contre lequel elle a porté plainte et que l'on ne connaît que par son prénom, Pierre[30], est condamné à deux ans de prison avec sursis et une forte amende[25]. Ce n'est qu'en 2019 qu'elle indique, dans le livre À l'amour, à la vie, un recueil de témoignages écrit par Catherine Ceylac, qu'il s'agissait en fait d'une agression de son compagnon d'alors, avec lequel elle entrait dans une phase de rupture[31],[25].
Décoration
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Commandeure de l'ordre des Arts et des Lettres ()[32].
Filmographie
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Cinéma
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Actrice
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1980 : La Boum de Claude Pinoteau : (figuration)
1982 : Cinématon no 238 de Gérard Courant : elle-même
1982 : Les Sous-doués en vacances de Claude Zidi : une spectatrice (figuration)
1983 : À nos amours de Maurice Pialat : Suzanne
1984 : Tir à vue de Marc Angelo : Marilyn
1985 : Blanche et Marie de Jacques Renard : Marie
1985 : Le Meilleur de la vie de Renaud Victor : Véronique
1985 : Police de Maurice Pialat : Lydie
1985 : Sans toit ni loi d'Agnès Varda : Mona
1986 : La Puritaine de Jacques Doillon : Manon
1987 : Sous le soleil de Satan de Maurice Pialat : Mouchette
1987 : Jaune revolver d'Olivier Langlois : Angèle
1987 : Les Innocents d'André Téchiné : Jeanne
1988 : Quelques jours avec moi de Claude Sautet : Francine
1989 : Peaux de vaches de Patricia Mazuy : Annie
1989 : Monsieur Hire de Patrice Leconte : Alice
1990 : La Captive du désert de Raymond Depardon : la captive
1990 : Dans la soirée (Verso sera) de Francesca Archibugi : Stella
1991 : Le Ciel de Paris de Michel Béna : Suzanne
1991 : La Peste de Luis Puenzo : Martine Rambert
1992 : Prague (en) d'Ian Sellar : Elena
1994 : Jeanne la Pucelle de Jacques Rivette : Jeanne d'Arc
1994 : Confidences à un inconnu (Ispoved neznakomtsu) de Georges Bardawil : Natalia
1995 : Les Cent et Une Nuits de Simon Cinéma d'Agnès Varda : la vagabonde métamorphosable
1995 : La Cérémonie de Claude Chabrol : Sophie
1995 : Cinématon #1742 de Gérard Courant : elle-même
1996 : Never Ever de Charles P. Finch (en) : Katherine Beaufort
1997 : La Dette d'amour[33] (Die Schuld der Liebe) d'Andreas Gruber : Monica Besse
1998 : Secret défense de Jacques Rivette : Sylvie
1998 : Voleur de vie d'Yves Angelo : Olga
1999 : Au cœur du mensonge de Claude Chabrol : Viviane Sterne
1999 : Est-Ouest de Régis Wargnier : Marie
2001 : Mademoiselle de Philippe Lioret : Claire Canselier
2001 : C'est la vie de Jean-Pierre Améris : Suzanne
2002 : Femme fatale de Brian De Palma : elle-même
2003 : Résistance de Todd Komarnicki : Lucette Oomlop
2004 : Confidences trop intimes de Patrice Leconte : Anna
2004 : Le Cou de la girafe de Safy Nebbou : Hélène
2004 : L'Équipier de Philippe Lioret : Mabé Le Guen
2006 : Demandez la permission aux enfants ! d'Éric Civanyan : Marie
2007 : Je crois que je l'aime de Pierre Jolivet : Elsa
2007 : Un cœur simple de Marion Laine : Félicité
2008 : L'Empreinte de Safy Nebbou : Claire Vigneaux
2009 : Joueuse de Caroline Bottaro : Hélène
2012 : Adieu Paris de Franziska Buch : Françoise Dupret
2014 : Salaud, on t'aime de Claude Lelouch : Nathalie Beranger
2015 : L'Âme d'un espion[34] (Душа шпиона, Dusha shpiona) de Vladimir Bortko : Jacqueline
2015 : La Dernière Leçon de Pascale Pouzadoux : Diane
2016 : Le ciel attendra de Marie-Castille Mention-Schaar : Catherine Bouzaria
2017 : Une saison en France de Mahamat Saleh Haroun : Carole Blaszak
2017 : Prendre le large de Gaël Morel : Édith Clerval
2019 : K contraire de Sarah Marx : Gabrielle Fravielle
2019 : Trois jours et une vie de Nicolas Boukhrief : Blanche Courtin
2020 : Voir le jour de Marion Laine : Jeanne
2021 : L'amour c'est mieux que la vie de Claude Lelouch : Sandrine
2021 : L’Événement d'Audrey Diwan : Gabrielle
2022 : Umami[35] de Slony Sow : Louise Carvin
2023 : Comme une louve de Caroline Glorion : Élodie Piat
2023 : Dance First de James Marsh : Suzanne Dechevaux-Dumesnil
2024 : Le Mangeur d’âmes de Julien Maury et Alexandre Bustillo : Docteur Carole Marbas
2024 : Limonov, la ballade (Limonov: The Ballad of Eddie) de Kirill Serebrennikov : l'animatrice radio à Paris
2024 : Finalement de Claude Lelouch : Sandrine
2025 : La Vie devant moi de Nils Tavernier
Réalisatrice
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Documentaires
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2007 : Elle s'appelle Sabine[36]
2014 : Ce que le temps a donné à l'homme sous-titré Jacques Higelin par Sandrine Bonnaire, 53 min, Arte, [37]
2017 : Marianne Faithfull, fleur d'âme, 62 min, Arte,
Fiction
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2012 : J'enrage de son absence
Télévision
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1997 : Une femme en blanc, série d'Aline Issermann : Margaux Dampierre
2003 : La Maison des enfants, série d'Aline Issermann : Margaux Dampierre
2006 : Le Procès de Bobigny, téléfilm de François Luciani : Martine Langlois
2011 : Signature, série d'Hervé Hadmar : Daphné
2013 : La Balade de Lucie, téléfilm de Sandrine Ray : Lucie
2014 : Rouge Sang, téléfilm de Xavier Durringer : Alma Schneider
2015 : Elles... Les Filles du Plessis, téléfilm de Bénédicte Delmas : la directrice
2016 : Bébés volés, téléfilm d'Alain Berliner : Inès
2017 : Capitaine Marleau (épisode La Nuit de la Lune Rousse), téléfilm de Josée Dayan : Jeanne Dewaere
2018 : La Loi de Marion, téléfilm de Stéphane Kappes : Marion Veyron
2019 : Ce soir-là et les jours d'après, téléfilm de Marion Laine : Irène
2022 : Les Combattantes d'Alexandre Laurent : Éléonore Dewitt
Voix off
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2006 : L'Aventurière, docu-fiction TV d’Alain Wieder
2011 : Bonobos, film documentaire d'Alain Tixier
2018 : Voix des soupirs, court-métrage d'animation d'Atam Rasho
Théâtre
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1990 : La Bonne Âme du Se-Tchouan de Bertolt Brecht, mise en scène Bernard Sobel, Théâtre de Gennevilliers
2014 : L'Aide-mémoire de Jean-Claude Carrière, mise en scène Ladislas Chollat, Théâtre de l'Atelier, Paris
2014 : L'Odeur des planches de Samira Sedira (lecture), Comédie de Valence
2015 : Le Miroir de Jade de Sandrine Bonnaire, mise en scène Raja Shakarna, Théâtre du Rond-Point, Paris
2024 : L'Amante anglaise de Marguerite Duras, mise en scène Jacques Osinski, Théâtre de l'Atelier, Paris
Musique
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2013 : Duo d'anges heureux, en duo avec Jacques Higelin sur son album Beau Repaire
Publication
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Le soleil me trace la route, Paris, Éditions Stock, , 250 p. (ISBN 978-2-234-06323-5)
Conversations avec Tiffy Gaillac et Jean-Yves Morgue
Distinctions
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Récompenses
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César 1984 : César du meilleur jeune espoir féminin pour À nos amours
César 1986 : César de la meilleure actrice pour Sans toit ni loi
Mostra de Venise 1995 : Coupe Volpi de la meilleure interprétation féminine pour La Cérémonie
Festival du film de Cabourg 2001 : Prix d'interprétation féminine pour Mademoiselle
Festival de Cannes 2007 : Prix Fipresci des sections parallèles pour Elle s'appelle Sabine
Prix du Syndicat français de la critique de cinéma et des films de télévision 2009 : prix du premier film pour Elle s'appelle Sabine
Magritte du cinéma 2018 : Magritte d'honneur pour l'ensemble de sa carrière
Nominations
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César 1988 : César de la meilleure actrice pour Sous le soleil de Satan
César 1990 : César de la meilleure actrice pour Monsieur Hire
César 1995 : César de la meilleure actrice pour Jeanne la Pucelle
César 1996 : César de la meilleure actrice pour La Cérémonie
César 2000 : César de la meilleure actrice pour Est-Ouest
Notes et références
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↑ Sandrine Bonnaire n'a aucun lien de parenté avec l'acteur Jean-Paul Bonnaire.
↑ a b c d e f g h et iJean-Luc Douin, « Sandrine Bonnaire : crever l'écran », Le Monde.fr, .
↑ « Sandrine Bonnaire révèle la mort récente de sa mère dans des circonstances très troubles », sur www.purepeople.com, .
↑ Jacques Lafitte et Stephen Taylor, Who's Who in France, J. Lafitte, , p. 302.
↑ « Sandrine Bonnaire est née deux fois » par Marie Guichoux, Palain.org, 4 avril 1997.
↑ « Sandrine Bonnaire : « De mon enfance, je ne garde que les bons souvenirs » », Psychologies.com.
↑ « Témoignages : Sandrine Bonnaire », Cahiers du cinéma, no 576, , p. 41.
↑ « Elle s'appelle Sabine », France 3.fr.
↑ Interview de Sandrine Bonnaire sur France 2.
↑ « Sandrine Bonnaire : "Jacques Higelin incarne la liberté" », Télérama.fr, mars 2013.
↑ « Over fifty… et alors ? », sur institutfrancais-tunisie.com (consulté le ).
↑ RFM
↑ Le Parisien.
↑ « Sandrine Bonnaire se penche sur le biopic musical Slow Joe (exclusif) », sur screendaily, .
↑ « L’association du festival du film de Cabourg, loi 1901 », Festival-cabourg.com (consulté le 14 mars 2017).
↑ « Sandrine Bonnaire et Diane Kruger, membres du jury au Festival de Berlin », Pure People.com, 30 janvier 2008.
↑ « Sandrine Bonnaire obligée de renoncer à sa participation à la Berlinale », Pure People.com, 7 février 2008.
↑ « Beaune 2016 : Sandrine Bonnaire présidente du jury », Allociné.fr, 19 février 2016.
↑ « Festival du Cinéma Américain de Deauville 2012 (édition n°38) », Allociné.fr (consulté le 14 mars 2017).
↑ « Dinard Film Festival 2019. Sandrine Bonnaire sera la présidente du jury », Ouest-France.fr, 22 août 2019.
↑ « Ciné-ma différence, c’est… », Cinemadifference.com (consulté le 14 mars 2017).
↑ « Aubry dévoile son équipe de campagne », Le Figaro.fr avec AFP, 12 juillet 2011.
↑ « Sandrine Bonnaire en colère après la mort de sa mère dans un Ehpad annonce porter plainte », sur huffingtonpost.fr, (consulté le ).
↑ « Sandrine Bonnaire annonce son divorce et n’est pas prête à retomber amoureuse », Anthony Martin, Voici.fr, 26 novembre 2015.
↑ a b c d et e« "Il m’a strangulée" : Sandrine Bonnaire se confie sur les violences conjugales qu’elle a subies », Chloé Friedmann, Le Figaro.fr, 22 octobre 2019.
↑ « En privé avec Sandrine Bonnaire », Ariel Maudehous, Le Figaro.fr, 28 octobre 2012.
↑ « Interview "life" Sandrine Bonnaire » par Thierry Ardisson dans l'émission Tout le monde en parle diffusée le 25 mars 2006, sur le site de l'INA.fr (consulté le 15 mars 2017).
↑ « Sandrine Bonnaire, étranglée et passée à tabac : elle évoque son agression », Gala.fr, 3 octobre 2016.
↑ « Sandrine Bonnaire donne des détails sur son agression : "Je nageais dans le bonheur… et quelques heures plus tard, j'étais détruite…" », Pure People.com, 23 février 2010.
↑ « Sandrine Bonnaire, femme battue : "Il m'a strangulée, cassé la mâchoire et les dents" », La Dépêche du midi, (lire en ligne).
↑ Ronan Tésorière, « Violences conjugales : le glaçant témoignage de Sandrine Bonnaire », Le Parisien, 25 novembre 2019.
↑ Arrêté du 17 janvier 2013 portant nomination dans l'ordre des Arts et des Lettres.
↑ « La Dette d'amour » (fiche film), sur Allociné.
↑ « L'Âme d'un espion », sur kinoglaz.fr (consulté le ).
↑ « Umami » (fiche film), sur Allociné.
↑ « « Sabine » la bien-aimée »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Gérard Lefort, Libération, 25 mai 2007.
↑ « Ce que le temps a donné à l'homme », sur Arte.tv.
Voir aussi
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Sur les autres projets Wikimedia :
Sandrine Bonnaire, sur Wikimedia Commons
Bibliographie
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Pascale Krémer, « Sandrine Bonnaire : ma cité HLM, c'était comme un village », Le Monde no 22720, Paris, 28-, p. 21 (ISSN 0395-2037) [lire en ligne].
Liens externes
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César de la meilleure actrice
Précédé par
Suivi par
Sabine Azéma pour Un dimanche à la campagne
Sandrine Bonnaire pour Sans toit ni loi
1986
Sabine Azéma pour Mélo
v · m
César de la meilleure révélation féminine
César du cinéma
César du cinéma par année
Années 1980
Sophie Marceau (1983)
Sandrine Bonnaire (1984)
Laure Marsac (1985)
Charlotte Gainsbourg (1986)
Catherine Mouchet (1987)
Mathilda May (1988)
Catherine Jacob (1989)
Années 1990
Vanessa Paradis (1990)
Judith Henry (1991)
Géraldine Pailhas (1992)
Romane Bohringer (1993)
Valeria Bruni Tedeschi (1994)
Élodie Bouchez (1995)
Sandrine Kiberlain (1996)
Laurence Côte (1997)
Emma de Caunes (1998)
Natacha Régnier (1999)
Années 2000
Audrey Tautou (2000)
Sylvie Testud (2001)
Rachida Brakni (2002)
Cécile de France (2003)
Julie Depardieu (2004)
Sara Forestier (2005)
Linh-Dan Pham (2006)
Mélanie Laurent (2007)
Hafsia Herzi (2008)
Déborah François (2009)
Années 2010
Mélanie Thierry (2010)
Leïla Bekhti (2011)
Naidra Ayadi et Clotilde Hesme (2012)
Izïa Higelin (2013)
Adèle Exarchopoulos (2014)
Louane Emera (2015)
Zita Hanrot (2016)
Oulaya Amamra (2017)
Camélia Jordana (2018)
Kenza Fortas (2019)
Années 2020
Lyna Khoudri (2020)
Fathia Youssouf (2021)
Anamaria Vartolomei (2022)
Nadia Tereszkiewicz (2023)
Ella Rumpf (2024)
v · m
César de la meilleure actrice
César du cinéma
Les César du cinéma par année
Années 1970
Romy Schneider (1976)
Annie Girardot (1977)
Simone Signoret (1978)
Romy Schneider (1979)
Années 1980
Miou-Miou (1980)
Catherine Deneuve (1981)
Isabelle Adjani (1982)
Nathalie Baye (1983)
Isabelle Adjani (1984)
Sabine Azéma (1985)
Sandrine Bonnaire (1986)
Sabine Azéma (1987)
Anémone (1988)
Isabelle Adjani (1989)
Années 1990
Carole Bouquet (1990)
Anne Parillaud (1991)
Jeanne Moreau (1992)
Catherine Deneuve (1993)
Juliette Binoche (1994)
Isabelle Adjani (1995)
Isabelle Huppert (1996)
Fanny Ardant (1997)
Ariane Ascaride (1998)
Élodie Bouchez (1999)
Années 2000
Karin Viard (2000)
Dominique Blanc (2001)
Emmanuelle Devos (2002)
Isabelle Carré (2003)
Sylvie Testud (2004)
Yolande Moreau (2005)
Nathalie Baye (2006)
Marina Hands (2007)
Marion Cotillard (2008)
Yolande Moreau (2009)
Années 2010
Isabelle Adjani (2010)
Sara Forestier (2011)
Bérénice Bejo (2012)
Emmanuelle Riva (2013)
Sandrine Kiberlain (2014)
Adèle Haenel (2015)
Catherine Frot (2016)
Isabelle Huppert (2017)
Jeanne Balibar (2018)
Léa Drucker (2019)
Années 2020
Anaïs Demoustier (2020)
Laure Calamy (2021)
Valérie Lemercier (2022)
Virginie Efira (2023)
Sandra Hüller (2024)
v · m
Coupe Volpi de la meilleure interprétation féminine
Lili, 26 ans, précaire, élève seule ses trois enfants. Accusée à tort de mauvais traitements, les services sociaux les lui arrachent. Elle s'effondre mais très vite, entourée de femmes solides et d’un amour naissant, Lili se lance dans une bataille décisive pour reconstruire sa famille.
Gabriel Carvin est un chef étoilé de grande renommée. Lorsque sa santé et sa vie de famille se détériorent, il décide de partir à l’autre bout du monde.
Direction le Japon, à la recherche d’un chef japonais qui l’avait battu à un concours de cuisine 40 ans plus tôt.
Ce voyage culturel et culinaire va l'amener à faire le point sur sa vie.
La riche famille Lelièvre, qui vit dans une demeure isolée en Bretagne, près de Saint-Malo, embauche une nouvelle bonne, Sophie. Celle-ci devient vite amie avec Jeanne, une postière délurée et curieuse.
Une fois découvert l’analphabétisme que Sophie cachait soigneusement, la tension monte. Associée à la hargne de la postière contre les Lelièvre, la blessure profonde de la bonne pourrait bien mener au drame.
Philippe Azoulay condense sept ans de la vie de Claude Lelouch, pour un voyage inédit, une aventure artistique, une expérience humaine et spirituelle à ses côtés.
Il y partage sa vie de cinéaste, et notamment son inspiration tirée de la fertilité du chaos.
Claire Canselier, mariée et deux enfants, est visiteuse médicale pour un laboratoire pharmaceutique.
Pierre Cassini est improvisateur mais pas comédien. Il anime, avec deux comparses, Alice Cohen et Karim Coutard, des séminaires d'entreprise.
C'est au cours d'une convention près de Lyon qu'ils font connaissance. Pendant 24 heures et par une succession d'actes manqués, ils se découvrent et se plaisent, donnant ainsi naissance à une brève rencontre amoureuse.
France, 1963. Anne, étudiante prometteuse, tombe enceinte. Elle décide d’avorter, prête à tout pour disposer de son corps et de son avenir. Elle s’engage seule dans une course contre la montre, bravant la loi. Les examens approchent, son ventre s’arrondit.
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs.
Camille arrive à Ouessant, son île de naissance, pour y vendre la maison familiale qui n'est plus aujourd'hui qu'une maison de vacances.Yvon, son père est mort il y a dix ans et Mabé, sa mère, l'an dernier. Camille et Jeanne, sa tante, vont passer une dernière nuit dans la maison, une nuit blanche pour Camille qui va y découvrir un secret. En 1963, un homme est venu faire équipe avec son père, alors gardien du phare de La Jument. Cet homme, blessé au combat en Algérie, bénéficiait d'un "emploi réservé" aux Phares et Balises. Il n'est resté que deux mois, mais son passage a été dévastateur...
Dans un ancien presbytère, au bord de la mer, vivent trois jeunes femmes. Alda, qui accumule les aventures sans que jamais ne soient engagés ses sentiments. Olga, sa soeur ainée, réclusée volontaire, malade et âme du foyer et sa fille Sigga. Le destin d'Olga va bousculer le fragile équilibre qui règne entre elles.
Le rejeton d'une famille dirigeant une grande chaîne de magasins, Martial, sort d'une cure de repos pour dépression. Pour le réacclimater à la vie active, on lui propose une mission anodine : faire la tournée de quelques succursales de province et controler les livres de comptes. Première étape, Limoges où Martial retrouve sa passion pour les chiffres et découvre des anomalies dans les livres du directeur Fonfrin. Il feint de croire aux explications du directeur et se fait inviter le soir même dans la famille de ce dernier...
Parce qu'elle s'est trompée de porte, Anna s'est retrouvée à confier ses déboires conjugaux à un conseiller fiscal, William Faber.Touché par sa détresse, troublé aussi, l'homme n'a pas eu le courage de lui dire qu'il n'était pas psy.
De rendez-vous en rendez-vous, de confessions en confessions, un étrange rituel s'instaure entre eux. William est à chaque fois ému par la jeune femme, et fasciné d'entendre ce qu'aucune femme ne livre jamais.
Qui est donc Anna ? Est-elle seulement dupe du jeu qui se joue ? Chaque jour plus impliqués dans cette étrange relation, Anna et William commencent à remettre en cause leur vie, leurs proches. Grâce à l'autre, ils posent enfin un regard neuf sur la vie, sans vraiment savoir où cela les conduira...
Dimitri, 49 ans, est un homme très malade. Il rejoint "La Maison", un lieu où sont accueillies des personnes pour qui la médecine ne peut plus rien. Il y fait la rencontre de Suzanne, une bénévole qui se consacre à l'accompagnement des gens en fin de vie.
Cette jeune femme lumineuse cache derrière sa disponibilité aux uns et aux autres un secret, une fêlure. Dimitri, qui n'attendait plus rien, va vivre dans cette maison quelque chose de formidable. Le temps d'un accompagnement, Suzanne et lui vont s'aimer et s'entraider.
Dans une petite ville du Nord de la France, durant l'occupation allemande en 1941, deux jeunes femmes, que rien ne prédisposait à entrer dans la Résistance, vont lutter à leur manière contre l'occupant...
Alors qu'elle travaille tard au laboratoire, Sylvie surprend son jeune frère Paul, une arme à la main. Il lui explique qu'il vient de découvrir les vraies raisons de la mort de leur père. Celui-ci ne se serait pas suicidé comme on le prétend : son associé Walser l'aurait assassiné et il en a les preuves. Inquiète de la détermination de son frère et de sa fragilité, Sylvie décide de prendre les choses en main.
Jeanne travaille comme auxiliaire dans une maternité de Marseille. Nuit et jour, Jeanne et ses collègues se battent pour défendre les mères et leurs bébés face au manque d’effectif et à la pression permanente de leur direction. Jeanne vit avec Zoé, sa fille de 18 ans, qu’elle élève seule. Lorsqu’un drame survient à la maternité et que Zoé part étudier à Paris, le passé secret de Jeanne resurgit soudain et la pousse à affirmer ses choix de vie.
M. Hire vit depuis des années dans le même appartement, ni pauvre ni riche. Il attend.
Alice, qui loge dans un studio juste en face, se rend brusquement compte qu'il l'observe depuis des mois.
Il sait tout d'elle et en tombe amoureux, alors qu'Alice est éprise d'Emile et prête a tout pour le protéger.